PS5 et Xbox Séries X : Forces et faiblesses au lancement

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Nous y voici ! Nous sommes à J-1 du lancement des Xbox Séries X⎢S et à quelques jours de celui de la PS5. L’attente est de plus en plus grandissante, accentuée par le confinement et toutes les complications logistiques que cela engendre. Alors que les embargos se lèvent de plus en plus, il est temps d’analyser les forces et les faiblesses de ces deux machines. Et de nous projeter dans le futur pour essayer de deviner la tête qu’aura le paysage vidéoludique d’ici quelques années.

Décryptage.

La Xbox Séries X : une belle promesse taillée pour l’avenir

Microsoft est en position de challenger depuis son échec cuisant avec la Xbox One. Malgré l’arrivée de la Xbox One X, un bien belle machine parfaitement conçue mais malheureusement sous exploitée, sa disponibilité un an après la PS4 Pro aura eu raison de son échec. Mais ne nous leurrons pas. Microsoft travaille depuis de nombreuses années sur cette nouvelle génération : conception hardware, rachat de studios, mise en avant du Game Pass. Le résultat final s’appelle la Xbox Séries X.

Et les premiers tests et avis sont sont sans appel : Microsoft propose de belles promesses aux joueurs. Silencieuse, puissante (davantage que la PS5 sur le papier) et au design que je trouve particulièrement réussi (bon à la verticale par contre hein), cette nouvelle machine est une réussite.

Sa manette qui l’accompagne est une timide évolution de la manette Xbox One, néanmoins jugée comme la meilleure pour beaucoup de joueurs en terme de prise en main. Mais face à la DualSence de Sony, il est vrai que la comparaison fait tâche.

Microsoft propose donc une continuité avec cette nouvelle machine qui a tout pour plaire et attirer de nouveaux joueurs dans l’écosystème Xbox. Tout ? Tout à part des jeux. Et pour une console de jeux vidéo c’est un peu couillon vous ne trouvez pas ? Aucune exclusivité next-gen n’est proposée pour le lancement. Aucune exclusivité next-gen n’est proposée pour 2020. Avec le report de Halo Infinite, Microsoft rate finalement son lancement alors que le constructeur américain avait tout, jusqu’à présent, pour lui. Alors oui il propose une rétrocompatibilité indéniablement forte mais quand on lâche 500€ dans une nouvelle machine c’est pour jouer aux jeux de demain et non du passé.

SONY démontre déjà la puissance de sa PS5

A l’instar de son concurrent, SONY propose avec sa PS5 un catalogue de lancement assez alléchant avec notamment Marvel’s Spider-Man: Miles Morales et Demon’s Souls, véritable première claque graphique next-gen. Et l’année 2021 ne sera pas en reste avec au programme Gran Turismo 7, Ratchet and Clank: Rift Apart, Horizon II: Forbidden West et le prochain God of War.

L’engouement pour la PS5 est indéniable et force même au respect tellement l’attente pour cette nouvelle console est énorme. SONY a de plus appris de ses erreurs et propose cette fois-ci une console assez silencieuse mais au détriment de sa taille. Je sais que je vais me mettre des lecteurs à dos mais le design de la PS5 est ce que j’appelle une erreur industrielle. Trop grande avec un look futuriste complètement raté, bon courage aux joueurs pour la glisser sous votre meuble TV.

Et que dire de la DualSence. Cette manette est paré de très bonnes intentions entre les retours haptiques, les gâchettes adaptatives et la zone tactile (déjà présente sur la PS4 et peu utilisée). Mais la vraie question est la suivante : les développeurs vont-ils jouer le jeu ? Vont-ils prendre du temps (et donc de l’argent) pour exploiter pleinement cette nouvelle manette qui a le mérite de proposer autre chose ? Entre nous j’en ai un sacré doute.

Quelle tête aura le paysage vidéoludique dans quelques années ?

SONY avec sa PS5 risque clairement de prendre une sacré longueur d’avance en terme de machines installées sur sa rivale la Xbox Séries X. Microsoft va payer longtemps son line-up inexistant, n’ayant pas peur de le dire.

Mais la firme japonaise, qui a l’air de proposer une année 2021 en terme de jeux exclusivités assez enthousiasmante, risque de pêcher dans deux choses : le design de sa PS5 qui, j’en suis convaincu, va faire parler dans les prochains jours et une manette, finalement, pas si révolutionnaire ou exploiter que ça.

A contrario, Microsoft a trois arguments forts qui lui permettra de rattraper son retard : une machine aboutie et puissante, un écosystème fort avec xCloud et le Game Pass. Je ne suis pas persuadé que 2021 sera une grande année en terme de jeux chez Xbox et cela malgré la sortie de Halo Infinite. Mais à partir de 2022, c’est un véritable rouleau compresseur d’exclusivités qui nous attend, le tout day one directement dans le Game Pass. SONY va avoir du mal à suivre la cadence surtout en vendant ses jeux 80€ pièce, soit 8 mois d’abonnement au Game Pass.

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